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À PROPOS

| Maïtô ( Maïté Goblet ) est artiste peintre, dessinatrice et concept artist de décors de cinéma. 

| BIOGRAPHIE
Fascinée par la nature et les arbres depuis son plus jeune âge, elle observe et cherche à comprendre le monde qui l’entoure, sa poésie, sa fragilité et sa fugacité. Soucieuse de saisir la théâtralité de l’instant, celui d’un paysage, d’une scène ou d’une attitude, elle croque sur le vif ou de mémoire dans ses nombreux carnets. 
 
Ses études de scénographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris confortent son travail en peinture et le relient aux univers du théâtre et du cinéma. Après des débuts comme illustratrice en muséographie, Maïtô se tourne vers le septième art en 2007, devenant concept artist aux côtés de chefs décorateurs de renom. Elle contribue à de nombreux films tels que “La Princesse de Montpensier” de Bertrand Tavernier, “La Promesse de l’aube” d’Éric Barbier, “Au-revoir là-haut” d’Albert Dupontel ou “Aline” de Valérie Lemercier, nourrissant ainsi sa palette et son regard. La lumière et les cadrages, l’harmonie des couleurs inspirent sa peinture, tout comme la peinture la guide pour le cinéma. 
Maïtô explore la beauté et les forces de la Nature, à travers les arbres et les forêts, mais aussi la mer, la Bretagne et la Normandie.
 
Maïtô fait partie depuis 2016 du collectif “la Fonderie“ à Fontenay-sous-Bois (94), avec lequel elle expose régulièrement : journées européennes du patrimoine, Halle Roublot, Espace Jour et Nuit Culture à Paris 6e... Ses œuvres ont intégré des collections particulières en France, en Belgique, en Croatie.

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| DÉMARCHE ARTISTIQUE

Le travail de Maïtô cherche à traduire la théâtralité du monde qui nous entoure.

La Nature et ses paysages, les arbres en particulier, la force des éléments, mais aussi la vie quotidienne et les gens, sont les acteurs de ce jeu. La toile et le papier deviennent une scène de théâtre, un plateau de cinéma où se joue une dramaturgie orchestrée.

 

Nourrie par la lumière de Turner et la fougue picturale de Delacroix, Maïtô s’imprègne également des couleurs et de la poésie du peintre contemporain Chu Teh-Chun.

Influencée par le cinéma et les films d’animation, elle explore un art du cadrage, du contraste et de la couleur au service de la narration.

 

Son travail s’inspire du réel ou du vécu pour tendre vers un imaginaire fantasmé.

La lumière, la ligne juste et épurée traduisent la profondeur de l’espace et l’émotion de la scène. Les couleurs, tantôt franches, tantôt sourdes, dans des palettes restreintes, révèlent l’essence même du jeu. Maïtô ouvre un dialogue avec la toile et la matière, utilise les accidents de la peinture à l’huile ou de l’encre pour faire jaillir des paysages et des formes nouvelles. Ses dessins au pastel mordent dans la couleur, quand ceux au crayon sculptent la lumière et la matière.

 

Face à ses œuvres, le spectateur est happé par des lumières aux gammes colorées intenses qui le transportent dans une pensée positive.

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